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vendredi 20 juillet 2012

Chronique : Sentiment 26 de Gemma Malley

Informations

Editions Michel LAFON

Année d'édition : 2012

317 pages

Traduction : de l'anglais par Marianne Roumy

Acheter ce livre ICI

Ma note : 7,5/10


Résumé

Tous les sentiments ont été bannis de la Cité, la haine comme l'amour. Ses habitants ont subi une lobotomie afin de garantir la paix. Etiquetés de A, Admirable, à D, Déviant, ils vivent dans une harmonie artificielle.

Pourtant Evie, seize ans, aime Raffy en secret depuis toujours. Et lorsque le système ordonne de l'expulser sur les terres des Maudits, elle décide de fuir avec lui. Mais au-delà des murs de la Cité se dresse le plus grand mystère qui soit. Quand on sort du Système, nul ne sait ce qu'il advient de vous...


Mon Avis


"Sentiment 26" est un roman dystopique qui n'a malheuresement pas été à la hauteur de mes espérances. C'est un peu, un gâteau sans cerise. C'est un bon roman, mais il n'a rien d'exceptionnel, il ne possède pas d'élément qui le distingue, qui le rende unique.
J'ai été d'autant plus déçue, puisque, à mon humble avis, ce roman n'arrive pas à la cheville du roman "La Déclaration" de la même auteure. Je n'ai pas retrouvée cette magie, cette puissance, que j'avais éprouvé en le lisant.
J'ai tout de même été heureuse de constater que l'univers était tout aussi intéressant et original.

De plus, je n'aurais pas pensé que le récit se déroulerait ainsi, certains éléments que je pensais ésentielles se sont avérés , être passés sous silence. Par exemple,  "Les Sentiments" , cet ouvrage auquel les citoyens se réfèrent comme à une bible ou à un texte de loi, n'est que brièvement évoqué. Celà n'aurait pas été dérengeant si le titre du livre n'était pas "Sentiment 26" , qui se trouve être un article de cet ouvrage. Ce "Sentiment" n'est d'ailleurs évoqué qu'une seule fois, et n'a pas d'intérêt spécifique.

Le point positif qu'a ce livre, c'est qu'il à une intrigue assez convaincante, même si les révélations sont un peu précipités et à la limite de l'improbable, elles restent plausibles. On ne peut pas réprimer l'envie de savoir.De savoir qui est de quel côté, qu'y a-t-il en dehors de la cité, sur quelle note se finira l'ouvrage...

Qui plus est,  l'histoire nous offre une ouverture sur ce que pourrait devenir le Monde, sur les différences entre le monde d'aujourd'hui et celui de demain, les grandes évolutions, de même que les plus infimes détails.
Le concept des étiquettes est également très intéressant, puisque nous l'utilisons bien qu'inconciamment. Car nous, êtres humains, avons l'habitude, pour la pluspart, de juger les gens, de s'appuyer sur leurs actions, leur apparence, sans forcément, chercher plus loin.

J'ai cependant été dérangée par ce qui semble être un manque de vocabulaire évident. Le fait que l'auteure utilise plus d'une vingtaine de fois les expressions "arquer les sourcils" ainsi que "se fendre d'un sourire" m'a perturbé, d'autant plus que ces expressions à caractère plutôt puissant, ne sont pas toujours adaptés à la situation.

Pour finir, je vous parlerais brièvemment d'Evie, le personnage principal de ce roman, qui n'est pas un personnage très attachant mais qui néanmoins, est un vrai personnage dystopique. Toute les carctéristiques qui le prouvent sont présentes et sont retranscrites à travers elle. On compte parmis elles, la peur constante, la souffrance, la culpabilité, et bien sur, le désir de révolte.

En conclusion, j'attends le tome 2 que je lirais certainement et qui me permettra de voir si mes critiques sont justifiées.

PS : << un millier se sourire perdus sur un seul visages>>, une petite citation que j'ai trouvé dans cet ouvrage et que j'ai trouvée très poétique. C'est pourquoi, j'ai donc décidé de la partager avec vous.




lundi 9 juillet 2012

In My Mailbox 2 (9 juillet 2012)

Voici mes acquisitions des 2 dernières semaines :




 De gauche à droite :                      - La sélection de Kiera Cass                           
                                                                - Hors limites de Katty McGarry
                                                                - Le livre de Saskia, tome 1 : le réveil de Marie Pavlenko
                                                                -  La délicatesse de David Foenkinos
                                                                - Qui es-tu Alaska ? de John Green
                                                                - People or not people de Lauren Weisberger
                                                                - Irrésistible de Jill Shalvis
                                                                                     

mercredi 4 juillet 2012

Chronique : Pour toujours... jusqu'à demain de Sarah Dessen

Informations

Editions POCKET JEUNESSE

Année d'édition : 2008

453 pages

Prix : environ 18 €

Traduction : de l'anglais par Stéphane Michaka

Acheter ce livre ICI

Ma note 9,5/10

Résumé

Depuis la mort de son père, Macy s'est réfugiée dans sa coquille. Et ce n'est pas sa mère qui trouvera le temps et les mots pour lui parler. Alors, quand son petit ami Jason s'éloigne et passe l'été au <<Camp des cracks>>, Macy se retrouve livrée à elle-même...
Et prête pour des aventures hilarantes, chaotiques, bourrées de rencontres inattendues : voici Delia, Greg, Kristy,  Monica  et Tim..., un artiste prometteur au passé, qui déboulent sur le chemin de la jeune fille.

Macy aurait-elle trouvé en Tim un coeur blessé comme le sien ? En jouant avec lui au jeu de la vérité, elle mettra au jour les petits mensonges qui plombent son quotidien.
Histoire, tout simplement, de réapprendre à vivre...


Mon avis

C'est beau, c'est romantique, c'est léger...c'est du Sarah Dessen. On le voit, à cette façon de faire ressentir les émotions aux lecteurs, qui est tout simplement...prodigieuse.

Le récit boulversant d'une mort imprévue, de la reconstruction de soi-même et de la quête du bonheur sous le fardeau de la perfection, est traité avec une légerté surprenante.  La vie de Macy, notre narratrice, est si différente à l'exterieur et à l'intérieur que ce récit nous apprend qu'il faut regarder au-delà de l'apparence de l'individu... 

Les personnages sont vraiment intéressants, leurs carctères, un peu caricaturaux, les rendent encore plus attachants, et leur vécu permettent aux lecteurs de mieux s'identifier à eux. Ce qui est ingénieux, c'est qu'aucun personnage ne se ressemble, chacun à sa personnalité, chacun à un rôle à jouer dans l'histoire, et l'histoire ne pourrait pas avoir lieux s'il en manquait un seul.

L'histoire d'amour est, comme dans tous les romans de Sarah Dessen, exceptionnelle. Macy et Tim, pourtant issus de deux millieux complètement différents, sont clairements faits pour être ensemble. Leur difficultés, ainsi que les épreuves que chacun a endurer, les rapproches et c'est un réel bonheur.

En conclusion, je dirais que Pour Toujours... Jusqu'à Demain est un très beau roman sur la reconstruction de soi-même, l'amitié, le réapprentissage de la vie, le deuil d'un être cher... et les rencontres, qui vous sauvent la vie.


Mes passages préférés


 
  Les lucioles étaient sans doutes déjà dehors : peut-être n'avais-je pas seulement oublié une saison, un moment, mais un monde tout entier. Pour le savoir, le seul moyen était de m'y replonger. Et c'est ce que j'ai fait.

Pour toujours...jusqu'à demain, extrait du chapitre 5, page 110

 
  Elle m'a regardé au fond des yeux, s'assurant que je la comprenais bien. C'était le cas.
  -Alors n'aie pas peur. mets-toi à vivre.
  Seulement, je ne pouvais imaginer qu'on puisse vivre sans se préoccuper des dangers qui nous environnent. Surtout quand la plus grande peur qu'on puisse avoir s'était déjà réalisée.

Pour toujours...jusqu'à demain, extrait du chapitre 7, page 170

  Ce n'est pas la même chose, me suis-je répété mentalement. Il me semble que c'est à ce moment-là que tout à changé pour de bon, lorsque je me suis dit ces mots sans avoir besoin de les prononcer à voix haute, et que j'ai formulé ce voeu : avoir peur et être en vie seraient un jour, deux choses bien distinctes.

Pour toujours...jusqu'à demain, extrait du chapitre 7, page 170

  Et je pensais à cette minute qui, seconde après seconde, approchait dangereusement de nous. Jamais l'éternité, quelque signification qu'on lui donne, ne m'avait paru aussi concrète, aussi facile à saisir, que dans cette prise de conscience indubitable : la fin du monde était pour demain.

Pour toujours...jusqu'à demain, extrait du chapitre 13, page 324