Titre V.O. : The Selection
Éditons Robert Lafont (R)
Année d'édition : 2012
344 pages
Traduction de l'anglais par Madeleine Nasalik
Ma note: 9,5/10
Résumé :
35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !
Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la « Sélection » s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés : l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer ?
Mon avis :
Dévoré en quelques heures, jamais je n'aurais pensé que ce livre me plairait autant. L'histoire est classée comme une dystopie et on le ressent grâce à certains éléments atypiques (un pays né de ruines, une télé-réalité dont un seul ressortira vainqueur...), cependant, on remarque une certaine originalité qui permet au roman de sortir son épingle du jeu. Agrémenté d'un atmosphère de conte de fées et en laissant à part le côté à la fois sanglant et inquiétant, cet ouvrage est digne de s'imposer comme un effluve de féerie et de douceur dans le genre dystopique.
L'histoire est en assez simple et suit son cour sans vraiment de péripéties ou de retournements extraordinaires, j'ai donc bien aimé que l'auteur nous donne des petits détails, par-ci par-là, entre autres sur l'histoire d'Illeá ou le passé des personnages qui, à défaut de la plomber, apportent une richesse bienvenue à l'histoire.
Le personnage d'America est vraiment un personnage incroyable, très bien travaillé et également un concentré d'humour, de détermination, d'unicité et d'humanité. Encore plus que de l'apprécier, j'ai une profonde admiration pour elle parce qu'elle a su me faire rire, m'émouvoir ou encore m'étonner et c'est ce que l'on peut demander de plus à un personnage.
Venons en aux deux protagonistes qui se "disputent" la belle. Tout d'abord, Aspen, que dès le début, je n'ai pas pu supporter, son caractère trop impulsif et indécis m'a terriblement agacé. Personnellement, je pense qu'il sert tout juste à pimenter un peu l'histoire... .(De plus, ce qui lui arrive vers la fin de l'histoire, j'ai trouvé ça un peu gros !).
De l'autre côté il y a Maxon, prince et héritier du trône d'Illeá qui au premier abord ne m'a pas du tout attirée, mais j'avoue, qu'au fil des pages, j'ai été séduite par son côté un peu maladroit, sa compassion et sa générosité.
Tout ça pour dire, que les triangles amoureux, c'est vraiment pas ma tasse de thé parce que, habituellement, je suis incapable de me décider entre les deux prétendants mais la ça passe parce que pour une fois, pas de longues hésitations pour ma part !
Le style de Kiera Cass, n'a rien d'exceptionnel mais il est agréable à lire. Néanmoins, quelque chose que j'admire, c'est qu'elle ai réussi à écrire un roman entièrement au présent sans que cela ne me gène à un seul instant.
En conclusion : Un roman que j'ai adoré et dont j'attends la suite avec une grande impatience. Je conseille ce livre à tout ceux et celles qui aiment les contes de fées pas niais du tout et un peu réinventés ou tout simplement à ceux qui veulent passer un bon moment !