Derniers articles

mercredi 23 mai 2012

Chronique : Blog de Jean-Philippe Blondel


Informations

Editions : Actes Sud Junior


Année d'édition : 2010


Prix : environ 10 €


Acheter ce livre ICI


Ma note : 7/10

Résumé

" Le blog, c'est mon espace privé. Mon domaine. Et il a tout salopé. Je trouve ça dégueulasse. Ma révolte, je la revendique. Parce qu'il ne s'est pas retrouvé sur mon blog par hasard. Et qu'il ne s'y est pas rendu qu'une fois. Il l'a suivi, pisté, décortiqué. Quand je suis en face de lui, maintenant, j'ai l'impression de me prmener nu en pleine ville. "

Révolté par cette trahison, par ce "viol virtuel", le narrateur décide de ne plus adresser la parole à son père. Pour ce racheter, ce dernier lui fait un don... une plongée dans le passé qui ne sera pas sans conséquence. Un roman de la filiation et de l'écriture intime.

Mon avis


Petit roman sympa, très court et sans longueurs. Au contraire, je reste un peu sur ma faim. L'histoire est agréable mais il n'y a rien de transcendant ! L'auteur aurait sans doute pu approfondir un peu l'histoire et le décors. De même, les personnages sont un peu fades et sans grande personnalité. L'intrigue est assez vite résolue et un peu sommaire.

En outre, le thême de <<Blog>> qui est quand même censé être le point crucial du livre est peu exploitée et n'occupe pas une place très importante dans le roman.

La relation Père-Fils est certes compliquée, mais l'auteur de nous le fait pas vraiment ressentir, les personnages n'ont pas vraiment l'air d'en souffrir. Cependant, les relations familiales sont biens décrites, on sent un lien qui unit cette famille malgré les difficultés. Le fait que le père ne soit pas très présent, alors qu'il est présenté comme un personnage clé, m'a un peu dérangé.

La petite histoire d'amour arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, elle est mignone, mais ne sert pas à grand chose. Celà donne cependant un peu de fraîcheure au livre ce qui est assez plaisant.

La fin est un peu courte et j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus développée mais ce n'est pas un gros problème.

Mon passage préféré


  "[...]la fiction, c'était peut-être ma façon de réduire la souffrance. De la maîtriser. Et surtout, de n'être jamais seul. "

Blog, extrait du chapitre 9, page 62

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire